L’Aligot est une spécialité culinaire de l’Aubrac.
Ce territoire est à cheval entre la Lozère, l’Aveyron et le Cantal. La création de ce plat date du XIIe siècle et s’est démocratisé au cours du XIXe siècle, notamment à la suite de l’exode rural des bougnats à Paris.
Malgré une recette assez simple, l’Aligot n’est pas une simple purée de pommes de terre ! Sa réussite réside principalement dans un seul ingrédient : la tome fraîche ! Attention, ne pas confondre la tome fraîche pour réaliser l’Aligot et la tome de Lozère ou même la tome des Bauges. Ces deux derniers sont des fromages, alors que la tome fraîche n’a pas encore atteint ce stade. La tome fraîche est un caillé fortement pressé, légèrement fermenté et non salé à base de lait de vache qui s’achète sous forme de bloc. Vous en trouverez facilement dans les crèmeries de Lozère, d’Aveyron et du Cantal. La vente sous vide dans la grande distribution tend à se développer, mais le plus simple est encore de l’acheter déjà toute prête ! (rendez-vous ici pour commander votre Aligot)
Comme nous vous le disions juste avant, la recette est plutôt simple : pomme de terre, crème, beurre, tome fraîche et ail. Par contre, c’est arriver à la consistance élastique typique de l’Aligot, qui va demander un certain savoir-faire et pas mal d’huile de coude.
Traditionnellement, l’Aligot se déguste avec de la saucisse, le fameux aligot / saucisse des burons de l’Aubrac. Mais vous pouvez aussi l’accompagner d’un beau morceau de bœuf ou d’un poulet rôti !