Crédits photo : Élodie Lachâtre – OxaliStudio
L’une des plus anciennes charcuteries, connues pour ses vertus contre l’anémie : le boudin noir
Manger du boudin noir c’est déguster un petit bout d’Histoire. Il aurait été inventé pendant la Grèce antique par un cuisinier dénommé Aphtonite. Au Moyen-Age, on le mangeait dans les tavernes, aujourd’hui en Italie, Belgique, Suisse et France il se déguste le midi ou le soir. Alors que chez nos amis anglais, il est réservé pour le petit-déjeuner pour le fameux English Breakfast !
Mais qu’est-ce que le boudin noir ?
C’est un mélange de viande, de graisse, de sang de porc et de divers ingrédients qui varient selon les régions (oignon, épices, riz, avoine…). Le tout est inséré dans un boyau à l’aide d’un entonnoir. Le boudin est ensuite cuit dans l’eau bouillante. Lorsque vous achetez votre boudin, il est généralement précuit, il n’a donc pas besoin d’un temps de cuisson très long.
Il existe de très nombreuses manières de le déguster, mais la plus connue est de l’accompagner de pommes cuites. La combinaison entre le sucré de la pomme et le salé du boudin fait des merveilles !
Le boudin, un aliment à privilégier en cas de carence en fer
Le boudin noir n’est pas que délicieux, il a aussi des vertus médicinales, c’est l’arme absolue contre l’anémie. L’anémie est une baisse anormale du taux d’hémoglobine dans le sang. Les causes d’anémie sont multiples, mais la carence en fer est la plus fréquente. D’ailleurs, si vous êtes anémié privilégiez le boudin noir plutôt que des épinards ! Pourquoi ?
Car il y a deux types de fer, le fer héminique et le fer non héminique. Le premier est le fer que l’on retrouve dans le monde animal (viandes, poissons, œufs, fruits de mer) qui est très bien assimilé par l’organisme. Le second est le fer que l’on retrouve dans le monde végétal (légumineuses, légumes, céréales, algues, épices) qui est beaucoup moins bien absorbé par l’organisme.
Que vous ayez besoin de faire le plein de faire ou non, il n’y a plus aucune raison de se priver !
